2. L'eau s'écoule à peine, Car dans ma poitrine, Les sanglots étouffants entravent Le courant de mon chant. Bénie providence pour les mortels, Don d’Odin, Précieux trésor, volé Du pays des Géants d'antan. 3. Celui qui si innocent Avait vécu sa vie, Submergé par les déferlantes Son embarcation a sombré. Les vagues marines qui jadis Jailissaient des blessures du géant Frappe la porte du tombeau De mon père et de mon fils. 4. Ma lignée se réduit maintenant, Approche de sa fin, Comme des jeunes arbres dans la forêt, Abattus ou déracinés par la tempête. Il n’est pas joyeux ou réjouissant Celui qui porte Le corps d’un parent Sur son brancard funèbre.