Arinbjorn était très en colère lorsqu'il entendit Thora Lace-hand traitée de servante ; et il se leva, et ne pouvait plus se taire, mais regardait aux alentours, et prit la parole : 'Nous apporterons des preuves, sire roi, dans cette affaire, et nous ajouterons des serments que cela a été expressément stipulé lors de la réconciliation de mon père et de Bjorn Yeoman, que Asgerdr, fille de Bjorn et Thora, était en droit d'hériter après Bjorn, son père ; ainsi que ceci, que toi-même, Ô roi, tu le sais, tu as rendu à Bjorn ses droits en Norvège, et donc tout était réglé, ce qui avait auparavant fait obstacle à leur réconciliation.' À ces mots, le roi ne trouvait pas de réponse immédiate. Alors Egil chanta un vers : 'Cette canaille traite ma dame parée de broches de femme née esclave. Sans honte, dans son égoïsme, Onund aime ce commerce : Fanfaron ! mon épouse est une héritière née, une dame parée de bijoux. Accepte nos serments, grand roi, des serments convenables et vrais.' Alors Arinbjorn apporta des témoins, douze hommes, tous bien choisis. Tous avaient entendu, étant présents, la réconciliation de Thorir et de Bjorn, et ils proposèrent au roi et aux juges de jurer. Les juges étaient prêts à accepter leur serment si le roi ne s'y opposait pas. Puis la reine Gunnhilda prit la parole : 'C'est une grande surprise, sire roi, que tu laisses ce gros Egil faire tout un plat de la cause devant toi. Ne trouverais-tu rien à lui dire, même s'il réclamait ton royaume à tes propres mains ? Même si tu ne veux pas donner de décision qui puisse aider Onund, je ne supporterai pas que Egil écrase nos amis et prenne injustement les biens d'Onund. Où est Alf, mon frère ? Va-t-en, Alf, avec tes gens, où sont les juges, et ne leur laisse pas rendre ce jugement inique.' Alors lui et ses hommes allèrent là-bas, et coupèrent les cordes du sanctuaire et renversèrent les poteaux, et dispersèrent les juges. Il y avait un grand tumulte à l'assemblée ; mais tous les hommes étaient sans armes. Alors Egil parla : 'Bergonund peut-il entendre mes paroles ?' 'J'entends,' dit Onund. 'Alors je te défie en combat, et que notre combat ait lieu ici à l'assemblée. Que celui d'entre nous deux remporte ces biens, terrains et biens, qui remporte la victoire. Mais que tu sois le lâche de tous les hommes si tu n'oses pas.' À quoi le roi Eric a répondu : 'Si tu, Egil, es fortement décidé à te battre, alors nous te l'accorderons sur-le-champ.' Egil a répondu : 'Je ne me bats pas contre le pouvoir royal et la force écrasante ; mais devant des nombres égaux, je ne fuirai pas, si ceci m'est donné. Alors je ne ferai aucune distinction entre les personnes, titrées ou non.'