dans un endroit où elle lui apprendrait à le dompter et à le faire obéir en tout. En le laissant, du reste, il ne donnerait aucun soupçon de la fuite qu’il préméditait. Roger fit comme le voulait Mélisse qui, toujours invisible, lui parlait à l’oreille. Ainsi dissimulant, il sor- tit du palais corrompu et efféminé de la vieille putain, et il arriva à une des portes de la ville où aboutissait la route qui conduit chez Logistilla. Assailli à l’improviste par les gardes, il se jeta sur eux le fer à la main, laissant celui-ci blessé, celui-là mort, et, peu à peu, gagna le pont en dehors duquel il prit sa course. Avant qu’Alcine en eût été avisée, Roger avait franchi un grand espace. Je dirai dans l’autre chant quelle route il suivit, et comment il parvint chez Logistilla. – 136 –