fleur des vaillants ; il est passé maître au conseil et à l’action. Il est neveu du roi et duc de Lancastre. » La première, qui, près du gonfalon royal, tremble au vent de la montagne, étalant trois ailes blanches sur champ de sino- ple, est portée par Richard, comte de Warwick. Au duc de Glo- cester appartient cette bannière qui a deux cornes de cerf sur une moitié de crâne ; au duc de Clarence est celle qui porte un flambeau ; celle où est figura un arbre est au duc d’York. » Vois cette lance brisée en trois morceaux : c’est le gonfa- lon du duc de Norfolk. Sur celui du beau comte de Kent, est la foudre ; un griffon sur celui du comte de Pembroke ; une ba- lance sur celui du duc de Suffolk. Vois ce joug qui réunit deux serpents : c’est la bannière du comte d’Essex. Une guirlande sur champ d’azur indique celle de Northumberland. » Le comte d’Arundel est celui qui a mis en mer cette bar- que qui s’abîme dans les flots. Vois le marquis de Barclay, et près de lui le comte de la Marche et le comte de Richmond. Le premier porte sur fond de sinople un mont fendu, le second un palmier, le troisième un pin sortant de l’onde. Le comte de Dor- set et le comte de Southampton ont sur leur bannière, l’un un char, l’autre une couronne. » Ce faucon qui incline ses ailes sur son nid est porté par Raimond comte de Devonshire ; le jaune et le noir s’étalent sur la bannière du comte de Vigore ; un chien sur celle de Derby, un ours sur celle d’Oxford. La croix que tu vois briller sur celle-ci est au riche prélat de Bath. Vois cette chaise brisée sur fond gris : c’est l’étendard du duc Ariman de Sommerset. » Les hommes d’armes et les archers à cheval sont au nombre de quarante-deux mille. Deux fois autant – et je ne me trompe pas de cent – sont ceux qui combattent à pied. Vois ces drapeaux, l’un gris, l’autre vert, l’autre jaune, et un autre bordé – 192 –