en cela fermes comme des rocs, et ne consentirent pas à le lais- ser partir seul. Ils arrivèrent à l’endroit où Maugis devait être échangé contre des présents. C’était une vaste plaine tout exposée aux rayons du soleil. On n’y voyait ni myrtes, ni cyprès, ni frênes, ni hêtres. Quelques humbles plantes poussaient sur le gravier nu, où jamais houe ni charrue n’avait passé. Les trois vaillants guerriers s’arrêtèrent dans un sentier qui traversait cette plaine. Là ils aperçurent un chevalier dont l’armure était damasquinée d’or et qui, pour insignes, portait, sur un champ de sinople, le bel oiseau qui vit plus d’un siècle 87. En voilà assez, seigneur ; je me vois arrivé à la fin de ce chant, et je demande à me reposer. 87 Le phénix. – 552 –