De puissantes forces ont commencé à assiéger notre camp. Malgré cela, nos troupes se sont rapidement préparées et se sont postées aux remparts. Entre temps, nos cavaliers espagnols ont sorti une offensive par une des portes, remportant une bataille de cavalerie. Les ennemis ont rapidement réalisé l'échec de leur plan et ont retiré leurs troupes. Suite à cela, ils ont demandé haut et fort, comme à leur habitude, qu'un de nos hommes soit envoyé pour entamer des discussions. Selon eux, ils avaient des informations d'intérêt mutuel à partager, capables d'apaiser les tensions. Pour mener à bien ces négociations, Caïus Arpinéius, un chevalier romain et ami de Quintus Titurius, ainsi que Quintus Junius, un espagnol qui avait déjà accompli diverses missions pour César, ont été envoyés. Ambiorix leur a tenu un discours dans lequel il a reconnu qu'il avait une grande dette envers César pour ses bienfaits. En effet, grâce à César, il avait été libéré du tribut qu'il devait régulièrement payer à ses voisines, les Atuatuques. De plus, César avait sauvé son fils et son neveu, qui avaient été envoyés en otages chez les Atuatuques et avaient été réduits en esclavage et chaînés. Il a ensuite expliqué que l'attaque du camp a été menée à son insu et malgré lui, sous la pression de son peuple. Il a été contraint de s'y plier car sa position ne lui permet pas de résister à la foule, tout autant qu'elle ne permet pas à celle-ci de résister à lui. Le soulèvement de la cité s'est produit en réponse à une soudaine rébellion gauloise. Il a signalé qu'il était assez pragmatique pour ne pas croire qu'il pouvait vaincre l'armée romaine avec ses seules forces. Il a révélé que tous les camps d'hiver de César allaient être attaqués simultanément le même jour, empêchant ainsi une légion de venir en aide à une autre. Les Gaulois ne pouvaient facilement refuser à d'autres Gaulois, surtout lorsque le but était la reconquête de leur liberté commune. Sentant qu'il avait payé sa dette envers sa patrie, il a déclaré qu'il s'occupait désormais de respecter l'obligation de gratitude envers César pour ses bienfaits. Il a supplié Titurius, en se basant sur les liens d'amitié qui les unissent, de prendre les mesures nécessaires pour garantir sa propre sécurité.