Si Arioviste avait une requête à faire à César, il devait se diriger vers lui. Par contre, si César avait une demande à formuler, il devrait se déplacer pour voir Arioviste. Il expliqua qu'il n'osait pas se rendre sans armée dans la partie de la Gaule qui était contrôlée par César. De plus, la mobilisation d'une armée nécessitait de grandes ressources et demandait beaucoup d'effort. Enfin, il se demandait quel était le rôle de César et des Romains dans une Gaule qu'il avait conquis. Lorsque César a reçu cette réponse du chef allemand, il a décidé d'envoyer une autre ambassade porteur d'un message explicite. Il rappela avoir reçu d'Arioviste et de l'empire Romain le titre de roi ainsi que celui d'ami. Sa manière de témoigner sa gratitude envers César et Rome était décevante. Arioviste refusait de participer à un entretien avec César et de discuter des affaires qui les concernaient tous les deux. Il signifia à Arioviste que dorénavant, il devrait cesser de faire traverser le Rhin à de nouvelles troupes pour les installer en Gaule. Deuxièmement, il devrait restituer les otages que les Héduens lui avaient donnés et autoriser la restitution des otages Séquanes. Enfin, il devrait mettre fin à ses violences envers les Héduens et ne pas leur déclarer la guerre ou à leurs alliés. Si Arioviste se conformait à ces demandes, César et le peuple Romain continueraient de le favoriser et de lui accorder leur amitié. En revanche, si Arioviste refusait les demandes de César, ce dernier se baserait sur une décision du Sénat. Sous le consulat de Marcus Messala et de Marcus Pison, le Sénat avait décrété que tous les gouverneurs de la province de Gaule devraient protéger les Héduens et les autres.