Ils avaient gardé dans la ville. Puis, ils ouvrirent leurs portes, et ce jour-là s'écoula paisiblement. 33. Quand vint le soir, César ordonna que les portes soient fermées et que les soldats quittent la ville, pour prévenir toute acte de violence envers les habitants durant la nuit. Ceux-ci, comme l'ont montré les événements, avaient planifié à l'avance, parce qu'ils croyaient que, une fois leur soumission faite, nous retirions nos postes ou au moins diminuerions notre surveillance. Se servant des armes qu'ils avaient cachées et des boucliers qu'ils avaient fabriqués avec de l'écorce ou en tressant de l'osier, revêtus de peaux à cause de l'urgence, ils firent une sortie soudaine et massive à la troisième veille. Rapidement, selon les ordres préalables de César, des feux furent allumés comme signal et des renforts arrivèrent des postes voisins sur le point menacé ; les ennemis se battirent avec la ferme détermination propre à des guerriers courageux face à leur dernière chance de salut. Après qu'environ quatre mille d'entre eux furent tués, ce qui restait fut expulsé dans la ville. Le lendemain, nous avons forcé les portes sans défense ; nos soldats pénétrèrent dans la ville, et César fit vendre tous les biens aux enchères en un seul lot. Il apprit des acquéreurs que le nombre de têtes était de 53 000. 34. Pendant ce temps, Publius Crassus, que César avait envoyé avec une légion chez les Vénètes, les Unelles, les Osismes, les Coriosolites, les Esuvii, les Aulerques, les Redons, peuples marins voisins de l'Océan, lui fit savoir que tous ces peuples avaient été soumis à Rome. 35. L'achèvement de ces campagnes a conduit à la pacification de toute la Gaule et a donné naissance à une renommée si grande que César a reçu des députés des nations habitant au-delà du Rhin.