Certains avaient été pris de panique tandis que d'autres peinaient à s'organiser correctement. Entre-temps, ils furent encerclés par la cavalerie et les chars ennemis. Voilà comment se déroulait leur combat à partir des chars. Ils semaient d'abord la terreur en galopant dans tous les sens. L'effroi causé par leurs chevaux et le bruit des roues suffisaient généralement à semer le chaos dans les rangs. Ensuite, ayant infiltré les escadrons, ils quittaient leurs chars pour combattre à pied. Les conducteurs, quant à eux, se retiraient progressivement du conflit et plaçaient leurs chars de façon stratégique, permettant ainsi aux combattants de se replier facilement en cas de besoin. En combinant ainsi la mobilité du cavalier à la robustesse du fantassin, ils étaient également capables, grâce à leur entraînement quotidien, de contrôler leurs chevaux lancés au galop sur une pente raide et de les diriger rapidement. Ils avaient également l'habitude de courir sur le timon, de se tenir fermement sur le joug, et de retourner dans leurs chars en un instant. Cette tactique inattendue avait déstabilisé nos soldats, mais l'arrivée opportune de César leur avait redonné du courage. Suite à cela, César décida que le moment n'était pas propice pour attaquer et laisser place à la bataille. Il préféra rester sur place et après une courte attente, il ramena ses légions au camp. Pendant ce temps, les troupes britanniques restées dans la campagne s'étaient retirées. Par la suite, une succession de mauvais temps nous retint au camp et empêcha l'ennemi d'attaquer. Pendant cette trêve, les barbares envoyèrent des messagers dans toutes les directions pour faire savoir que nous étions en infériorité numérique et inciter à l'attaque pour faire du butin et gagner une indépendance permanente en chassant les Romains de leur camp. Cette rumeur provoqua le rassemblement rapide d'une grande force d'infanterie et de cavalerie qui se dirigea vers notre camp.