Ils se sont ainsi engagés à suivre et obéir à ses ordres. Ils lui ont demandé de protéger Mandubracios des violences de Cassivellaunos et de le ramener chez lui pour exercer sa souveraineté. En réponse à leur demande, César a exigé qu'ils lui fournissent quarante otages et suffisamment de blé pour une année. Ensuite, il leur a renvoyé Mandubracios. Sans tarder, ils ont respecté les conditions de César en lui envoyant les otages demandés et le blé nécessaire. Voyant les Trinovantes bénéficier d'une protection contre Cassivellaunos et être épargnés par les violences militaires, les Cénimagnes, les Ségontiaques, les Ancalites, les Bibroques et les Casses ont décidé à leur tour de se soumettre à César. Ils lui ont alors révélé qu'il se trouvait non loin du refuge de Cassivellaunos, une forteresse naturellement protégée par des forêts et des marécages où un grand nombre d’hommes et de bétail ont trouvé refuge. En territoire britannique, un refuge est souvent une forêt difficile d'accès qu'ils utilisent pour éviter les raids ennemis. César a mené ses légions dans cette forteresse. Bien que la place soit remarquablement bien fortifiée par la nature et par l’homme, César a lancé l’assaut de deux côtés. Après une courte résistance, les ennemis ont cédé et se sont enfuis par un autre côté de la forteresse. De nombreux animaux et quelques fugitifs ont été capturés ou tués suite à cela. Pendant ces événements, Cassivellaunos a envoyé des messagers dans le Cantium, une région maritime dirigée par quatre rois - Cingétorix, Carvilios, Taximagulos et Ségovax, pour les inciter à attaquer par surprise le camp des navires. Les nôtres ont alors effectué une sortie, tuant beaucoup d'ennemis et capturant Lugotorix, un chef de haut rang. Ils sont ensuite rentrés au camp sans pertes. En entendant les nouvelles de ce combat, Cassivellaunos, découragé par ses nombreux échecs, dévasté par la destruction de ses territoires et alarmé par la défection des cités, a envoyé des messagers à César pour négocier sa reddition. César, ayant l'intention de passer l'hiver sur le continent à cause de la possibilité de mouvements subits, a accepté.